Pas besoin de tout jeter pour devenir minimaliste

Il semblerait que le minimalisme passe beaucoup par l’action de jeter. Que ce serait l’incontournable première étape d’un long processus vers une vie plus simple. Moi-même, j’ai écrit plusieurs articles sur le sujet. Mais est-ce suffisant? Qu’arrive-t-il après, lorsqu’on s’est enfin séparé.e des biens matériels qui nous encombrent? Et surtout, est-il nécessaire de se débarrasser de TOUT le superflu avant de pouvoir profiter du bonheur d’une vie plus simple? Personnellement, je ne crois pas. Je crois en effet qu’on n’a pas besoin de tout jeter pour devenir minimaliste!

Choquant, je sais.

Tout jeter, et puis après?

Je ne veux pas gâcher le punch, mais je n’ai pas l’impression qu’il suffit de désencombrer pour devenir minimaliste. Lorsque vous arrivez finalement à vous restreindre au minimum, je crois qu’il ne se passe… rien. Pas de confettis et pas non plus de faisceaux lumineux provenant directement du ciel pour célébrer votre intérieur nouvellement épuré.

Selon certains adeptes du minimalisme, c’est lorsqu’on arrive à se restreindre à l’essentiel qu’on peut enfin commencer à vivre, libéré.e du poids des objets. Moi, je crois qu’on peut vivre notre vie et l’apprécier, et ce, que notre intérieur soit encombré ou pas. Je crois même que c’est dangereux d’attendre quoi que ce soit avant de « vivre ». J’irais jusqu’à dire que selon moi, ça va totalement à l’encontre des principes de base du minimalisme.

Se détacher du matériel pour de bon

Pour moi, le minimalisme c’est bien sur de se détacher du matériel et de faire de meilleurs choix de consommation, mais surtout, c’est d’apprendre à vivre simplement. À apprécier les petits bonheurs, ici et maintenant. Se détacher du matériel, ça veut aussi dire d’être capable d’apprécier un bon film pendant que l’évier est rempli de vaisselle sale. Ça veut dire que je dois tolérer mon Thermos à café même si ce n’est pas le plus cute ni le plus écologique. Même s’il existe de meilleurs modèles sur le marché, faits avec des matériaux renouvelables et produits par des travailleurs syndiqués dans des conditions idéales et respectueuses autant des humains que de la planète et des animaux… c’est quand même plus écolo de garder celui que j’ai déjà plutôt que d’en acheter un autre.

Acheter mieux, mais pas tout de suite

Acheter mieux, ça ne veut pas toujours dire maintenant. Parfois, ça veut dire de ne pas acheter et d’attendre. Attendre d’en avoir réellement besoin et de faire avec ce qu’on a pour le moment. Parce qu’ironiquement, je crois qu’il n’y a rien de moins minimaliste que de tout jeter pour remplacer par des options plus écologiques.

Si vous êtes comme moi, ce sera parfois difficile de résister. Par exemple, lorsqu’on fait des efforts vers un mode de vie plus responsable et que notre rouleau de pellicule plastique nous rappelle les mauvaises habitudes qu’on tente de laisser derrière. On aimerait tant pouvoir le remplacer par ce joli tissu recouvert de cire d’abeille, réutilisable et tellement Instagrammable. Et même si on ne veut pas se vanter au monde entier de faire des choix éthiques, il reste que nous aimerions avoir la satisfaction d’être passé.e à autre chose. Maintenant. Que nos choix se reflètent aujourd’hui dans notre quotidien et les objets qui nous entourent.

Devenir minimaliste, chacun à son rythme

Et c’est là, je crois, le véritable défi de quiconque veut devenir minimaliste: la patience. La patience dans un monde qui va tellement (trop) vite. Apprendre à attendre patiemment que les choses doivent être remplacées avant d’opter pour une meilleure version.

C’est aussi tolérer nos vêtements de fast fashion encore en bon état plutôt que de les donner à la charité pour refaire notre garde-robe chez une jeune designer locale qu’on aimerait tant encourager. Attendre que notre bouteille de shampoing soit vide avant de se procurer un joli shampoing solide sans emballage dans la mignonne boutique écolo du quartier. Attendre que tous ces petits changements se soient opérés avant d’avoir un intérieur qui ressemble un peu à ceux des « vrais » minimalistes qui nous inspirent tant. Apprendre à être patient.e et à respecter notre propre rythme, aussi.

Finalement, j’aimerais qu’on se rappelle ensemble que c’est correct de ne pas être aussi avancé.e qu’on le voudrait dans notre quête d’une vie plus simple. L’important, c’est de s’être lancé.e. D’avoir opéré un premier changement. Puis un deuxième. Le reste viendra bien un jour. En attendant, suffit d’être patient.e. Et de résister à l’envie de tout jeter pour ENFIN devenir minimaliste.

Parce qu’apprendre à être patient.e, au fond, c’est un peu ça, devenir minimaliste.

Qu’en pensez-vous? Quand devient-on minimaliste, selon vous?

 

Vous aimerez aussi…

7 pensées toxiques à éliminer pour foncer dans la vie

Pourquoi je suis devenue une minimalista

Vivre sur le pilote automatique

Vous aimerez aussi...

42 commentaires

  1. Bonjour, je suis assez d’accord avec toi et ton article permet de déculpabiliser pas mal même si je me rends compte qu’au final, Je fini par me séparer de ce qui m’est inutile. Mais j’ai commencé par ne plus acheter et m’encombrer d’objets supplémentaires. Un pas après l’autre sans culpabiliser il n’y a rien de mieux pour avancer 🙂

    1. Bonjour Audrey! C’est vrai que c’est important de réduire nos achats… sinon il faut constamment faire le tri et on peut vite s’essouffler même en étant très motivée. J’y vais à mon rythme pour désencombrer, je réfléchis plus avant d’acheter, je fais de mon mieux. Et on ne devrait pas culpabiliser lorsqu’on fait de notre mieux, n’est-ce pas? 😉

    2. J’ai tellement de mal à devenir Minimaliste.
      Je viens d’acheter 5 rouges à lèvres en solde alors que j’en ai déjà des dizaines. L’envie est là, mais je n’y arrive pas toujours, parfois je craque !
      J’ai fait des progrès certes,mais il y a encore tant de chemin à parcourir.
      J’aime beaucoup votre phrase » L’important, c’est de s’être lancé.e. D’avoir opéré un premier changement. Puis un deuxième. Le reste viendra bien un jour. » –
      Je suis lancée, c’est sur ! Mais c’est tellement difficile. Heureusement l’envie est là, toujours présente malgré tout !!

  2. Bonjour, je découvre ce blog avec plaisir.
    J’aime beaucoup cet article. J’ai bcp désencombré et bcp rechuté (!) .
    Tu l’expliques très bien , la clé c’est la patience : elle permet d’apprendre à s’observer ,à se connaître.
    Bonne semaine

    1. Bonjour Christelle! Je crois que c’est normal d’avoir des rechutes. Ça fait partie du processus. Il ne faut pas perdre de vue l’objectif et prendre le temps de découvrir nos besoins et nos désirs. Personnellement, je trouve que le minimalisme est thérapeutique, d’une certaine façon. C’est un processus qui nous amène à déterminer nos priorités et nos objectifs de vie. Avant, je ne pensais pas trop à ça mais maintenant, j’ai un plan de vie un peu plus clair, je trouve. 🙂

  3. ENFIN un article sur le minimalisme qui me parle…effectivement c’est une chose de jeter les choses inutiles,de
    désemcombrer mais si on court racheter après … c’est que nous sommes encore trop ancré dans cette société de surconsommation….
    La patience procure un réel plaisir quand on doit un jour acquérir un objet…
    Merci pour cet article

    1. Je suis bien contente de voir que d’autres se reconnaissent dans ma vision du minimalisme! Et c’est bien vrai qu’on gagne à faire preuve de patience. Je crois que ça aide à apprécier davantage ce qu’on a et à faire des choix plus éclairés… qu’on va donc plus apprécier au final. Nous sommes habitués à tout avoir rapidement, alors ça peut être frustrant de devoir attendre. Mais en le faisant, on se rend bien vite compte que très peu de ces choses qu’on croit « essentielles » le sont vraiment. Plusieurs peuvent attendre ou même ne jamais être achetées (hihi).

      Merci pour ce beau commentaire! 🙂

  4. Bonjour. Et bien que ce passe t il quand on jette le superflu ? La maison respire, on respire de ne pas avoir à chercher, de pouvoir se séparer d objet qui prennent de la place, la poussière,porteur de souvenirs qui nous rattachent au passé pas forcément bon.
    On peut recevoir sans avoir à suer à grosse goutte à faire un ménage rapide.
    On peut passer moins d une heure à ranger, nettoyer et se garder du temps et énergie pour autre chose.
    On peut simplement être sereine chez nous après des journées harassante au travail et penser à autre chose que nettoyer ranger.
    On peut faire p’aisir et donner.
    A quoi bon garder du linge qu on ne remettra jamais, des livres qu on ne lira plus, de la vaisselle, des produits, des gadgets qu on n utilisera plus.
    Et si simplement laisser entrer la lumière chez soi est la récompense ?
    Tout est question de développement personnel, et de définition de son minimalisme et de ses besoins personnels.
    J ai déblayé beaucoup, je n achète pas e’ double, j ai viré beaucoup de meubles, linge, objets.
    J ai gagné une zenitude incroyable, de l espace et beaucoup d argent,
    Surtout je ne m en veux plus de consommer à tout va pour jeter par les fenêtres.

  5. Bonjour je suis toute à fait d accord avec vous j ai lu beaucoup d articles et je trouve qu il faut y aller en douceur bien réfléchir sinon on retrouve vite l envie de remplacer les objets dont nous nous sommes délestés j en ai fait les frais. Aujourd’hui je prend mon temps j apprécie ce que j ai ,et petit à petit je met en place mon projet.merci pour votre article qui est très constructif

    1. Oh oui, lentement mais sûrement! Les approches à la Marie Kondo, où on doit tout désencombrer d’un coup en quelques jours, ça ne me correspond pas du tout. J’aime bien m’en inspirer pour apprendre à me détacher des objets, mais j’ai besoin de prendre le temps de bien changer mes habitudes si je veux que ça continue dans le long terme. 🙂

  6. Je suis tellement d’accord avec toi ! Je suis justement dans cette phase de cheminement et de réflexion. C’est parfois difficile mais je sais que ça paiera sur le long terme.

    1. Coucou Magalie! C’est vrai que c’est long et fastidieux de désencombrer! Pour moi, le plus difficile c’est de m’en tenir à mes nouvelles meilleures habitudes de consommation sur le long terme. Je ne veux pas retomber dans la surconsommation et je ne veux pas non plus me retrouver encore une fois encombrée de trucs inutiles, mais parfois c’est encore difficile de résister aux achats. Un jour à la fois! 😉

  7. eh bien merci beaucoup pour tous ces conseils, je me fais rire toute seule !!! Grace à toi et un de tes articles je viens de comprendre comment marche Pinterest (je ne savais pas que l’on pouvait épingler – que mon compte était fait pour ça en fait !!!) j’apprend décidément tous les jours ! je suis en vrai Kinder des fois!
    A part ça je suis moi aussi en plein désencombrement depuis euh … longtemps !
    j’adore fouiller tous les sites qui parle de ça ! j’en ai lu des centaines et je peux dire que je t’ai épinglé car j’adore ton site – bise – Sansan

    1. Haha! Oui, Pinterest est un outil bien mystérieux lorsqu’on commence à l’utiliser, mais c’est une source inépuisable d’inspiration! Merci pour ton commentaire et bravo pour ton désencombrement! 🙂

  8. Bonjour,
    Ma démarché minimaliste est venue y’a trois ans. Quand mon mari et moi avons déménager d’un appart à une maison, en attendant de re-déménager deux ans plus tard.
    Je me suis aperçue de tout ce qui étai entasser chez nous sans jamais trop servir. Le premier déménagement a donc été un premier pas vers le moins, et le deuxième un pas plus grand vers le moins mais mieux.
    Le seul point « sensible » étant…les enfants !! La dessus je trouve qu’il est impossible de se lancer dans une démarche minimaliste.
    Mais sinon je suis d’accord avec toi, la démarche prends du temps et c’est une vraie remise en question personnelle et pas l’application d’un concept à la lettre près.

    1. Oh oui, les déménagements, c’est toujours un bon test pour déterminer nos essentiels! Sinon, pour ce qui est des enfants, je n’en ai pas alors je ne peux pas vraiment donner de conseils. Je crois que dans une famille ou un couple, il vaut mieux laisser chacun vivre le processus à son propre rythme, c’est le seul conseil que je donnerais. Ici, disons que je suis plus minimaliste que mon copain et ça crée des frictions parfois, mais au final on communique et ça va! Il faut trouver la formule qui convient bien à tout le monde et c’est souvent un compromis (et c’est parfait comme ça, selon moi)!

  9. J’ai désencombré il y a 2 ans, je me suis séparée de plus de la moitié de mes affaires.C’était sympa au début, plus simple et mon appartement me semblait plus grand. Mais quand j’ai sombré dans la dépression tout ce que j’avais jeté m’a manqué, beaucoup d’objets me sécurisaient en réalité et le fait de ne plus les avoir m’a pas mal manqué.C’est bête ce n’est que des objets mais finalement c’était là que je puisais ma force. Peut être n’etais-je juste pas prête.
    PS: 2 ans après les anniversaires et Noël restent toujours compliqués.

    1. J’espère que tu vas mieux maintenant. La dépression est une maladie sérieuse et effectivement, elle peut toucher tout le monde. Les minimalistes n’y échappent pas. Prends soin de toi, c’est ça le plus important. 🙂

  10. Excellent post ! Déculpabilisant, mais aussi avec un excellent conseil : ne pas jeter tout, tout de suite ! C’est l’une de mes plus grandes difficultés dans mes premiers pas vers le minimalisme : avec un tout petit budget d’étudiante et un appart aussi minuscule, je rêve de tout virer mais je sais que je ne pourrai pas le remplacer par des meilleurs options, parce que le minimalisme, c’est acheter moins, mais mieux, or qui dit mieux dit souvent plus coûteux ! Alors j’utilise jusqu’au fin du fin tout ce que j’ai, en me rappelant que c’est aussi ça, être minimaliste. Et tu viens de me le rappeler encore une fois, alors merci !

  11. Ça fait du bien de lire enfin un texte sur le minimalisme, et ne pas se sentir coupable! J’aime bien l’idée d’y aller à son rythme. Ça fait un an déjà que je tente de désencombrer ma maison, mais c’est un travail de longue haleine. Je crois que pour y arriver, il faut apprendre à consommer intelligemment….c’est probablement le nerf de la guerre !!

    1. Bonjour Betty! C’est tellement un beau compliment que tu me fais! C’est exactement ce que je veux faire; discuter de simplicité et de minimalisme sans culpabilité. Je trouve que certains blogues y vont un peu fort et prône une seule façon de faire alors que je trouve qu’on gagne à respecter le cheminement et le rythme de chacun! D’ailleurs, bravo pour ton désencombrement! Je sais que tous les efforts que ça demande! Et tu as bien raison; le secret c’est de diminuer sa consommation pour avoir moins d’objets à gérer au quotidien. 🙂

  12. Quel bel article qui fait écho en moi ! Bravo !

    Faut dire que je suis très loin de la minimaliste idéale. Je dirai même que je n’ai rien d’une minimaliste ! Mon intérieur ressemble à un vide-grenier ahah.
    Mais comme tu le dit, être minimaliste c’est être patiente et être un peu fière de s’être lancée.
    Au début du printemps, j’avais fait ce qu’on appelle le grand ménage du Printemps et bien sûr je me suis débarrassée de pas mal de choses (donner à la charité, à des ami.e.s, au recyclage, etc). Mais après? Pas grand chose, je dois l’admettre. Je craque toujours autant (aaah la consommation quand tu nous tiens !) même si avant chaque achat je me pose la question de son utilité mais ce n’est vraiment pas évident. Faut dire que l’achat est une vrai addiction (on devrait peut être le traiter en tant que tel histoire de trouver de vrais solutions, non?).
    Bref ! J’essaie un peu plus chaque jour et je m’arme de patience. Parce que oui le minimalisme c’est aussi être patient (merci pour la piqûre de rappel !).

    1. C’est vrai que la consommation est parfois une véritable addiction. Pour ma part, lorsque j’ai commencé à désencombrer, j’ai ressenti le même type d’euphorie à jeter que lorsque j’achetais, et là aussi, je suis devenue un peu accro. J’ai commencé à écrire un article sur le sujet que je vais publier bientôt d’ailleurs! Trouver l’équilibre, c’est si difficile! Un jour à la fois! 😉

  13. Très bel article, assez différent de ceux qu’on voit habituellement. La manière dont tu abordes les choses fait déculpabiliser et paraît bien plus réaliste que celles d’autres blogs où il semble super important de tout changer tout de suite ! De nos jours on a tendance à oublier que faire preuve de patience est quelque chose de très respectable.

    Merci pour ton article. Bonne journée !

    1. Wow, merci! J’essaie vraiment d’écrire pour que tout le monde se sente à l’aise de trouver son propre rythme alors ton commentaire me fait chaud au coeur! Bonne journée à toi aussi!

  14. J’adoooore ton article! A chaque fois que je lis, écoute ou regarde un truc pour sauver la planète/ l’environnement/ l’avenir de nos enfants/…à chaque fois, on me fourgue un truc à acheter. Et quand je dis que c’est paradoxal de consommer pour lutter contre les dérives de la consommation, personne ne veut entendre. Merci pour l’article, ça fait du bien.

  15. Enfin un article cohérent et responsable pour être tendance dans les mots. Merci de partager le BSP (bon sens paysan) comme on dit parfois.

  16. Tout à fait d’accord avec toi et avec CR . La protection de l’environnement devient souvent un vrai marché . En ce moment je vide mon grenier et retrouve de vieux vêtements je préfère les transformer même si les matières ne sont pas très écolo plutôt que d’acheter encore même si ce sont des produits plus « propres »

  17. Merci pour ce post ! C’est vrai que la plupart des articles nous poussent à jeter et à nouveau consommer. Et c’est qlq chose qui allait en contradiction avec mes convictions. Mais lire un article qui est en accord me remet en harmonie avec ma démarche. Merci beaucoup pour cet article. Vivre notre vie pleinement et simplement, profiter de chaque moment. Souriez à la vie !

  18. Bonjour
    Un grand merci pour cet article déculpabilisant!!! J’avance à petits pas sur le chemin du minimalisme et perso , après certaines lectures, j’ai l’impression que jamais je n’y arriverai!! Pourtant après la lecture de cet article, je me sens plus à l’aise par rapport à mon ressenti et mes envies. Je vais donc continuer mon petit bonhomme de chemin à mon rythme, en gardant dans un petit coin de ma tête la lecture de ton article.
    Merci 😉

  19. Tu as tout dit. Merci, tes paroles arrivent au bon moment pour moi. Du moins, je les découvre au bon moment puisque ton article n’est pas tout récent. ^^ Merci !
    Lya.

  20. Le problème du minimalisme est qu’il n’est qu’un courant de mode, comme le zéro déchet…j’espère que lorsque le soufflé sera retombé, pas mal de monde aura gardé quelques réflexes et prises de conscience, car c’est une mode qui pour une fois, nous ouvre des pistes de réflexion et non une injonction « achète ça, on te dis que tu ne peux vivre sans ».
    Mais je reste dérangée par le côté « nouvelle injonction » : jette moi tout ça, tu n’en as pas besoin ! Mais qui peut nous commander ainsi nos besoins, garder ou jeter ? c’est une démarche qui doit rester personnelle, pas une obéissance aveugle à un courant de pensées du moment !
    Est-ce que c’est mieux ? non, la preuve, les personnes qui se sentent tout à coup fragilisées dans un intérieur dénudé…parce que nos vrais besoins, nous sommes seul(e)s à les connaitre. Et ces personnes avaient un besoin vital d’être entourées de leurs affaires qui sont intimement liées à leur histoire de vie. Pourquoi les forcer à se dépouiller (par elles-mêmes, en plus) je trouve cela très brutal, voire totalitaire !
    J’ai toujours été très réfléchie dans mes achats, je ne gaspille pas, je n’ai pas eu à désemcombrer parce que je n’ai jamais été dépassée par mes objets. Pas parce que c’est la mode, j’ai toujours agit ainsi, tout simplement car je suis imprégnée du mode de vie de mes parents. Eux, on traversé une guerre et vivre simplement était juste le mode de vie de l’époque, ça ne portait pas le nom de minimalisme, tout le monde agissait ainsi, par nécessité.
    Par contre il se sont encombrés au fil du temps car ils ont tout gardé de peur de manquer un jour…
    Moi qui n’ai pas connu le manque, je peux vivre en paix dans un intérieur qui a toujours été épuré. Je ne garde rien qui pourrait servir, ça sert ou ça sort de chez moi. Je ne me force pas, c’est mon idéal de vie qui correspond à mes aspirations personnelles. Je me fiche des modes.
    Je propose un nouveau courant d’idée : laissez vivre les gens en paix et agir selon leur histoire de vie. Personne n’a la même !

  21. hello bonjour 😉 assez d’accord avec toi! comme se servir des produits que l’on a déja avant d’en racheter d’autre! je pense à ma fille de 12ans qui me fait souvent acheter les choses par 2o u 3! je lui dis souvent » mais on vit pas au milieu de nulle part! on apas besoin d’avoir des stocks comme ca! pis ca prend de la place) (et surtout c’est moi qui range ) ! alors oui j’ai virer 3 poele à crepes pour n’en garder qu’une ! j’ai viré les rayés dans le fond! j’ai gardé la dernière , une sauteuse et 3 casseroles! j’ai fait du tri dans ma batterie de cuisine! donné ma machine à pain dont jme servais jamais (qu’on m’avait donné) ! et autres choses! j’ai viré à la dechet plein de bouteilles de produits dont jme servais jamais! produit de bricolage ! entre autre! je commence le désencombrement du garage de choses bizaroides…pour faire de l’espace surtout! et pouvoir circuler! 😉

  22. Je suis heureuse de te lire et voir que tu pense comme moi.
    Pourquoi se débarrasser de ce qui fonctionne et est en bon état,il faut assumer nos choix précédents. Et faire mieux la prochaine fois.

  23. Bien d’accord avec ton article ! Je suis encore dans la phase « attente » pour beaucoup de points mais je ne vais pas jeter alors que ça fonctionne encore comme tu dis ! 😉

  24. Bonjour,

    Très intéressant votre article, on a divers points de vue qui nous permettent de réaliser comment les autres fonctionnent. Même si on se doutait que ce n’étais pas comme nous, on a du mal à imaginer comment c’est pour les autres.
    Je crois que le rapport aux objets est étroitement lié à notre enfance, éducation et mode de vie, un peu comme notre rapport à la nourriture.
    Alors moi j’ai toujours été minimaliste sans savoir que ça s’appelait comme ça.
    Mes parents sont des amasseurs qui ont souffert des privations d’une triste période. Alors à l’âge adulte ils ont comblé de possessions leurs enfants et rempli leur maison à ras-bord d’un amas d’objets « qui pourraient servir ». Ils refusent de se séparer du moindre objet. Pour moi cela à généré une impression d’étouffer. Le second étage n’a jamais été habité pour la simple raison qu’il est un lieu de stockage de 100m² tout de même !
    Tout ce fatras sera à ma charge lorsque je devrai affronter l’étape de vider leur maison et cela me donne des angoisses.
    Je ne veux tellement pas que mes enfants vive cela, que je vis dans une maison épurée au maximum.
    Pareil avec la garde-robe, moins j’en ai mieux je me porte et je réfléchis encore à mon organisation car je trouve que j’en ai encore trop, notamment de chaussures et de matériel de cuisine.
    Je tiens même des listes d’inventaire de tout ce que j’ai.
    Tout ce qui ne sert pas dois sortir de chez moi et depuis toute petite, j’adore ranger cela me détend et m’apaise.
    J’aimerai même aller chez des gens les aider, car j’ai souvent eu des compliments et des « comment tu fais, c’est tellement aéré chez toi ? » de personnes qui se sentaient dépassées par leur bazar.

  25. Je ne poste pas souvent de commentaires sur les blogs, mais alleluia pour cet article si pertinent !

    Voir tous ces gens qui jettent tout à la poubelle ou à emmaus pour racheter des tonnes d’objets neufs (mais éco-responsables), sous prétexte de minimalisme m’attriste tellement… Que de déchets produits ! Car il ne faut pas se leurrer, même en seconde main ou occasion, le marché est saturé et seuls les objets quasi neufs sont vraiment revendus et réutilisés.
    Se détacher du matérialisme, n’est-ce pas plutôt accepter de ne pas avoir les derniers articles à la mode (même écolo).

    Même si bien sûr, lorsque nos produits sont trop abimés ou finis, quel plaisir d’en acheter de nouveaux, beaux et durables !

    Je crois en effet que minimalisme rime avec patience, temps long, réflexion sur nos vrais besoins, et pas compulsion et coups de coeur 😉

  26. Bonjour! Dernièrement, j’ai bcp jeter d’anciens agendas et autres papiers , objets qui m’attirait vers le passé qui me pesait. Mais lorsqu’on désencombre, on devrait commencer par le positif et ce qui nous rend heureux ou réconforte et gardez ces objets, vêtements etc, tout le reste qu’on ne trouve pas beau, inutile, émotions désagréables s’en départir va se faire facilement et plus vite. Bref focus on the good !

    1. Bonjour Julie! C’est vrai que c’est une excellente idée de commencer par ce qu’on aime. D’ailleurs, c’est un bon moyen de « débloquer » notre désencombrement si on ne sait pas trop par où commencer! On prend conscience des objets qui nous servent et nous font vraiment du bien et après c’est plus facile de voir ceux qui ne nous font pas sentir aussi bien en comparaison. Je te souhaite un bon désencombrement pour la nouvelle année! 😉

Répondre à Catherine Annuler la réponse.

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *